(Oulan-Bator, quelque part en avril 2010)
Tu penses que c'est la fin
puis ça s'étale devant toi
comme des taudis à flanc de colline
comme la misère
sur le pauvre monde
de la tête aux pieds
Ça s'étale devant toi
en vrac
l'air pur les morsures d'âme
les souliers usés les amours par défaut
les venins ravalés les occasions manquées
les sourires conquis les angoisses de milieu de semaine
les sommeils de travers les étapes franchies
les agrandissements d'esprit les larmes impromptues
les coups de pied dans le cul les vols planés
les apaisanteries en forme de caresse les embûches en fer forgé
Des souvenirs, des attentes
pour te rappeler qu'il n'y en aura pas de facile
mais que ça en vaudra toujours la peine
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